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Histoires partielles et partiales
16 juin 2009

Page culturelle

Puisque quelqu'un dissertait en commentaires de savoir, pour une femme ou pour un homme, comment il faut interpréter que l'on veuille absolument coucher ce premier soir (et pas un autre), je me souviens d'une jeune femme femme petite et brune, attachante, spontanée et sensible.
Je discutais ce soir-là sur un chat; c'était un samedi. Il devait être à peu près 1h du matin; j'entre en discussion avec elle. Elle me raconte que son copain était parti en week-end près de Bordeaux et que sa vie avec lui lui semblait ennuyeuse. Elle voulait donc faire un peu "diversion". Sachant à l'avance qu'il serait absent, elle avait bien entendu préparé son week-end.
Elle habitait le 12eme arrondissement de Paris, non loin donc du bois de Vincennes, et donc du théâtre de la Cartoucherie de Vincennes. Je plante le décor, vous comprendrez plus tard.
Je disais donc, qu'en terme de préparation, elle avait rendez-vous avec un charmant jeune homme, contacté par chat également. Cet homme lui avait proposé d'aller voir une pièce dans ce théâtre. "Intéressant" s'était-elle dit; enfin, un mec qui ne me fait pas le plan restau ou ciné, et la suite. Elle arrive donc au rendez-vous à l'heure prévue; quelques minutes avant le spectacle, histoire de pouvoir échanger de visu quelques mots avant le "bouche cousu" imposé pour écouter la pièce de théâtre.
Elle ne le reconnut pas tout de suite, ne trouvant pas quelqu'un ressemblant à la description, certes sommaire mais un peu précise, qu'il avait donné de lui-même. Elle tomba sur un homme plutôt classique aux tempes grisonnantes et un peu dégarni du dessus. Pas du tout ce qu'il avait annoncé.
Plutôt refroidie, elle se dit en elle-même :je ne vais pas en plus me gâcher la soirée à 100%, j'assisterai à la pièce de théâtre puisque je suis venue à son invitation. Difficille malgré tout de s'évader de la pensée de cet homme assis à côté d'elle à propos duquel elle n'avait qu'une envie : prendre les jambes à son coup. Surtout qu'il était, certes courtois, mais un peu entreprenant.
Et cette pièce qui n'en finissait pas. La pièce se termina tout de même, mais pas son supplice. Il proposa de la raccompagner mais elle ne voulait pas rester une minute de plus avec lui. Elle le laissa donc en plan juste après la pièce et, ne trouvant pas de taxi, rentra à pied chez elle, traversant une partie du bois de Vincennes sous un crachin sévère et dans la nuit la plus noire.
C'est quelques dizaines de minutes après donc, que je me retrouvai ce samedi soir à dialoguer avec elle. Son temps était compté, surtout que rien ne s'était passé comme elle l'avait prévu.
Sympathisant, et après avoir bavardé longtemps au téléphone, elle m'invita à venir chez elle. Il devait être aux environs de 3 à 4h du matin.
La rencontre se passa bien; elle était dans les mêmes dispositions que moi et, cette fois-ci, pour elle, j'étais un peu son type d'homme. Après avoir bu moultes cafés et alcools, nous passâmes donc au lit. Il devait être alors presque le petit matin (6h ou plus).
Nous étions nus l'un et l'autre. La sachant, désemparée par son début de soirée, je me contentai de me blottir contre elle. C'est alors qu'elle me plaqua sur elle. Je sus ce que j'avais à faire. Et je le fis bien. Elle gémit par saccades comme un petit animal; nous recommençâmes quelques temps après. Ensuite, chacun, tombant de sommeil s'endormit aussitôt.
Nous nous révéillâmes en début de dimanche après-midi, ayant le temps de rester ensemble avant que son copain ne rentre.
Je la revis plusieurs fois. Elle se résolut à demander à son ami de quitter l'appartement où elle vivait afin qu'elle puisse à nouveau vivre librement sa vie. Aux dernières nouvelles, elle cherche l'âme soeur.

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Commentaires
H
L'effet que cela ne durerait que l'espace de ce week-end; l'avantage aussi que l'on irait à l'essentiel aussi bien physiquement que intellectuellement. Cela oblige à se dévoiler et à se donner plus à fond (temps restreint et pas de sous-entendus réciproques).
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T
Comment tu te sentais de savoir que tu étais L'Amant ?<br /> <br /> Je ne juge pas, j'ai déjà été amante, hélas, mais ça m'intéresse toujours de savoir ce que les autres ont pu ressentir!
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N
non, pas d'effet de mot, juste un oubli. Je pensais écrire:100%
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A
@neg : le 100 littéraire? Jeu de mots?
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N
ohh comme il me tarde de lire le 100 littéraire...
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