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Histoires partielles et partiales
17 juillet 2009

Des inconforts du troisième âge.

Le style confortable, ancienne baba cool, cheveux longs frisés, des lunettes d’intello, un jean troué et un sweat façon Woodstock ; décontractée. C’est le souvenir que je garde de cette jeune femme.

 

levres1

En entrant dans son appartement parisien situé près de la place de la République, je remarque les murs chargés de cadre et posters ; je perçois l’ambiance lumière tamisée et un immense écran d’ordinateur.

« J’aime être à jour, et j’en change tous les ans », me dit-elle à propos de son ordinateur.

« Tu fais pareil pour les mecs ? » lui dis-je avec une pointe d’humour.

« Davantage » sourit-elle. « Au bout de 6 mois, ils sont largement obsolètes ».

Cela ne lui ôtait pas sa sympathie naturelle et sa spontanéité. Rencontrée dans une soirée quinze jours auparavant, chacun savait pourquoi il était là, chez elle. Nous savons comment cela allait se terminer après plusieurs bières fraîches.

Nous étions justement presque entièrement dévêtus lorsqu’on frappe à sa porte ; elle décide de ne pas répondre. Mais cela insiste ; elle va voir. Elle entend sa voisine, une petite vieille de 80 ans, lui dire : « je n’arrive à ouvrir ma porte ». Elle la connait bien ; c’est une personne un peu bourru mais avec un bon fond. « D’accord j’arrive Madame XXX ». Elle doit donc se rhabiller et aller dépanner sa vieille voisine ; la porte arrive finalement à s’ouvrir; « bonne nuit et à demain ».

Ouf ! Re-passons aux choses sérieuses. Nous nous déshabillons à nouveau (avec un peu moins de spontanéité que la première fois). Nous étions cette fois-ci l’un contre l’autre lorsque … mémé frappe à nouveau à la porte : « C’est quoi ? » lui demande-t-elle à travers la porte ? « Ma fenêtre ne se ferme plus et il va pleuvoir, pouvez vous m’aider ? ». Je vous abrège les détails ; re-habillage, re-ouverture de porte etc. ‘bonne nuit et à demain » …

Le rembobinage retour arrière est déjà moins spontané (on a déjà vu le film). Appui sur le bouton Fast forward (avance rapide) et enfin seuls.

5 mn se passent et mémé tambourine à la porte. Cette fois-ci c’est son verrou qui ne ferme pas de l’intérieur.

Elle nous fait quoi la mémé ? Une crise d’angoisse ou elle a vraiment des problèmes ?

Elle nous a bien eus. De dépit, nous abandonnons, craignant de rejouer la même scène une dizaine de fois et puis ne sachant pas à quel instant on va être interrompus.

Il y a des jours où tout s’acharne contre nous.

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Commentaires
Z
:)
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T
Ben pourquoi y en aurait pas ??<br /> Si l'envie était là avant elle sera là après :)
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H
A condition qu'il y ait une prochaine fois !!!
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T
Han les boules !<br /> <br /> Allez, en plus, j'suis sûre que la mémé a pas refrappé quand vous avez décidé de ne plus recommencer.<br /> <br /> La prochaine fois sera la bonne ^^
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J
J'n'étais pas chez moi, mais les photos arriveront, des négatifs à developper ... j'm'y remet doucement :) bonne continuation et merci de tes visites pour le lancement d'ce blog.
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