Service compris (ou brève rencontre 3)

Comme convenu, je l'ai appelé mardi soir. Sa voix est à peine audible, un bruit de gens en fond; elle est chez des amis. Elle se met dans une pièce adjacente pour parler. C'est d'accord, elle me donne rendez-vous au métro LaMottePicquet mercredi à 16h00. Elle n'a pas trop le temps de parler, mais le principal est que l'on puisse se rencontrer comme convenu.
Je suis arrivé un peu en avance au cas où le métro aurait un problème. J'ai donc eu le temps d'attendre au pied de la station. Celle-ci est très fréquentée et c'est fou le nombre de gens qui se donnent rendez-vous ici, vu la foule de personnes seules qui attendent.
Elle arrive à 16H05 : jupe blanche froncée et débardeur rouge grenade. Je lui fais la bise.
Elle me dit  : "On prend un pot chez moi, cela sera plus tranquille et il y fait meilleur". Je la suis. 10 bonnes minutes de marche à pied, ajoutés à 6 étages sans ascenseur. Ca va, je constate que j'ai la forme, je ne suis pas essoufflé. Elle ne l'est pas non plus. Je me risque à un "Faire du cheval, ça met en forme"; elle sourit. Je m'aperçois en même temps du double sens de ma phrase.
Chez elle, c'est mignon et petit. La première impression est le rose; papier, peinture et décoration donnent dans le rose; je n'aurais pas imaginé. Au fond de la pièce principale, une sorte de lucarne avec une vision impressionnante : la tour Eiffel qui barre une bonne moitié de la vue. Le reste est sobre : le matelas est à même le sol, une table basse qui sert à tout, une mini kitchenette (rose aussi) et la douche aux carreaux ... roses. Je n'ai pas osé faire de remarques sur la couleur, des fois que ...
En fait de "meilleur", il fait horriblement chaud dans son appartement; le toit fait une sorte de serre. Je bois d'une traite le jus d'orange qu'elle me sert.
"Je suis en sueur, je rentre d'une course, excuse-moi" me dit-elle. Je lui dis que je la comprend. Elle me demande si ça me gêne qu'elle aille prendre une douche, "Non, vas-y!".
En attendant, je m'asseois sur le lit. Il n'ya pas de chaise mais des sortes de coussins étalés? J'ai le temps de regarder le décor. Des livres de BD, des livres de littérature (Beigbeider, Despentes de mémoire). Des enveloppes entassées à côté du lit et quelques vêtements jetés en vrac dans un coin de l'appart'.
Elle me crie : "Mets-toi de la musique, ce que tu veux". Je met sans trop chercher Benabar.
Elle sort le corps enroulé d'une serviette et s'asseoit à côté de moi
Vêtue ainsi et la peau mouillée, elle est encore plus désirable. Je pose une main sur ses cuisses mouillées; elle ne réagit pas et continue à bavarder avec moi. Est-elle gênée ou veut-elle que je continue? Je penche pour la 2ème hypothèse et la suite se passe merveilleusement. Elle me déshabille et nous sommes bien.
Il est 19H et je dois m'en aller car elle doit aller voir ses parents. Je quitte à regret ce corps complètement lisse, sportif, aux petits seins. Je lui promet de la rappeler demain.

Comments

[Harry]

@Ladybrune : je pense être comme tout le monde. J'aime les gens et les femmes en particulier. Je n'ai pas l'impression qu'elles soient extraordinaires. Elles ont juste envie de vivre leurs envies, mais elles sont avant tout gentilles sensibles, spontanées.

[Ladybrune]

C'est fou toutes tes histoires!
Tu les vis vraiment ou c'est en quelques sortes tes fantasmes? J'aime lire tes textes, mais alors je suis étonnée quand tu racontes que tu rencontres par hasard des femmes toutes plus extraordinaires les unes que les autres et que ca finit toujours au lit, tu dois être un sex symbol pas possible haha!

[Fr@mboize]

arrivée ici par le biais de Virginie et ses paillassons...
je me dis que cela doit e^tre bien d'être un mec...
je reviendrai suivre tes zaventures rosée...

[agirlnextdoor]

Je pense à un truc. Un RdV un mercredi à 16heures??? Tu es donc fonctionnaire??

[Harry]

>raspberrybush : non, je ne pense pas être un aimant. je les aime et donc cela occupe une partie de ma vie mais je ne suis pas un collectionneur et je ne pense pas avoir un charme fou.