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Histoires partielles et partiales
5 mai 2012

Arrondi.

Je me souviens que lorsque j'étais ado, un copain m'avait dit qu'il préférait les rondes.

 

peau1

 

- Tu verras, me disait-il, dès que tu auras eu 2 ou 3 copines, tu préfèreras avoir de la chair à serrer dans tes bras.

Je n'étais pas du tout convaincu mais cette phrase m'est restée, je ne sais pas pourquoi. Un peu comme celle d’une amie qui m'a dit un jour au restaurant (sans penser aux gens qui étaient autour de nous) :

- Finalement, rien ne vaut une bonne bite.

Je revois encore les yeux des gens à côté qui tournaient la tête pour savoir qui avait dit ça. J’ai perçu davantage de rire que de réprobations, en fin de compte.

Je reviens donc à cette phrase du copain. Longtemps, je restais attiré par les femmes minces, voire maigre avec des seins menus.

Un beau jour pourtant, sans que je sache comment ça m'est tombé dessus, je me suis mis à regarder les femmes rondes. Je les ai trouvées sensuelles et attirantes. Puis, je me suis mis à les désirer et à les approcher. Je me suis demandé pourquoi ce changement; est-ce qu'il y avait une raison, une explication.

Je n'ai pas compris.

Tout est dans l'imaginaire, dans le rêve. Est-ce leur charme moins cérébral (je n'ai pas dit sans cerveau), plus corporel ?

J'ai perdu de vue cet ami. Je sais qu'il vit avec une fille belge en Belgique près de Lille. Je serais curieux de savoir s'il pense toujours la même chose.

 

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Commentaires
Z
il n'y a pas que le corps, la corpulence... la voix, le regard, l'odeur, le port de tête, la gestuelle, la grâce, l'odeur, le grain de peau...
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D
Mon commentaire sera surement partial et bourré de clichés, mais je suis ronde et malgré tout je suis apparemment assez désirable pour attirer les regards. Ma personnalité joue aussi bien sûr, mais je reste gravée dans la mémoire de ceux qui ont croisé ma route on dirait. Sinon, il y a nanas minces naturellement et nanas qui font attention, voire trop attention ou bien qui chipotent et jugent les autres à leurs assiettes. Enfin bon chacun ses goûts, mais quand on sait qu'on fait l'amour comme on mange, c'est un peu effrayant je trouve.<br /> <br /> <br /> <br /> Je découvre votre blog à mon tour au hasard d'une visite sur le mien. J'aime votre écriture (je suis passée par Prague avant d'arriver en page d'accueil) et vos interrogations. Bonne continuation, et au plaisir de vous lire :-)
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H
> Chérie Bibi : Oui, tu as raison. En fait, je crois que les rencontres, la vie tout simplement font que des choses importantes deviennent relatives. Et aussi, parce qu'au fond, on se rend bien compte que la chose la plus importante, c'est l'envie de se parler, l'envie de partager des choses ensemble. <br /> <br /> > Cloudy : je pensais à cela lorsque j'ai écrit ce post. Je me doutais des commentaires. J'ai eu envie de dire franchement ce que je ressentais. En fait, j'aurais dû dire que mes goûts ont évolué. Et puis aussi préciser qu'il ne faut pas confondre esthétisme et attirance. Qui peut dire qu'il vit avec son idéal physique ? C'est donc bien que ce n'est pas la seule chose qui compte en matière de séduction.
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C
Ce post m'irrite.... <br /> <br /> Je ne sais pas pourquoi, sans doute parce que je fais partie de ces femmes enrobées, de celles qui ont entendu longtemps "toi tu seras toujours une bonne copine, toi tu me fais rire"... <br /> <br /> C'est fou de voir à quel point les hommes ont besoin de catégoriser, de rester dans les représentations, par peur du quand dira-t-on. Elle est grosse (allez disons le) donc elle n'est pas baisable, elle un petit pois dans le cerveau mais elle est sympa...<br /> <br /> D'avoir été longtemps "stigmatisée" m'a permis de voir le monde autrement, de mieux percevoir la nature humaine et de m'interdire tout jugement hâtif.
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C
Je crois que les goûts évoluent, simplement. Quand j'étais ado, je ne jurais que par les garçons androgynes, imberbes, aux traits parfaits. Rien ne devait dépasser. Dix/quinze ans plus tard, j'aime les gueules, les poils, les poignées d'amour. La beauté ne me touche plus, et, surtout, elle ne m'excite plus.
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